La section commerce du syndicat national des banques, assurances, établissements financiers, micro finances et commerces du Mali (SYNABEF) décrète un mot d’ordre de grève à partir de ce lundi 22 janvier. Cette cessation de travail intervient suite à la non satisfaction d’une vingtaine de recommandations en faveur des travailleurs. L’information annoncée, samedi dernier lors d’un point de presse animé par la section syndicale a été relayée par le quotidien national, l’Essor.
C’est parti pour trois jours d’arrêt de travail de la section commerces des banques, assurances, établissements financiers, micro finances et commerces. Pour cause : la non satisfaction d’une vingtaine de doléances. Parmi les revendications non satisfaites, ‘’la reprise des salariés renvoyés par la direction générale Ubipharm Mali avec le rappel de leurs salaires durant toute la période d’absence et l’octroi d’une indemnité d’installation pour les salariés qui seront affectés sur le nouveau siège de la société à Samaya’’.
Le secrétaire général de la section commerce du SYNABEF, Aboubacar Coulibaly a fait savoir à la presse que sa section exige, en outre, ‘’la mise en œuvre immédiate et effective des protocoles d’accord signés par les entreprises des branches d’activités du secteur du commerce au Mali, l’uniformisation du taux de 6% de ristourne pour les travailleurs revendeurs (PB et BK) et l’acquisition de terrains d’habitation pour les travailleurs du PMU Mali’’. Conformément à leurs missions, les syndicalistes souhaitent avoir gain de cause dans la lutte pour ‘’l’uniformisation des échelons des travailleurs permanents de PMU Mali, en phase aux recommandations de la direction nationale du travail et la prise en charge immédiate des coulages des gérants par la facturation à la pompe ainsi que le remboursement des coulayes supportés abusivement durant toute la période de leur gérance’’
Ce n’est pas tout, à ces doléances, s’ajoutent, ‘’l’augmentation des marges à 40 FCFA par litre et par produit et l’intervention de l’Etat dans la fixation et la stabilisation de ces marges, la restitution de tous les biens immobiliers et le rétablissement des gérants dépossédés et chassés du fait du système instauré (coulage, charge exorbitants et marges réduites par produit) et le renouvellement triennal des contrats pour les gérants en vue de garantir un partenariat équitable (partage des charges en fonction des risques et gains de chaque partenaire).’’
Par les points saillants de leurs revendications, on peut retenir également, ‘’ l’attribution des TPE acquis avec le deuxième partenaire de PMU Mali, conformément à l’engagement de la direction générale d’attribuer le même nombre de machines aux revendeurs, une fois le nouveau contrat conclu’’.
Par ailleurs on note, l’exigence du ‘’paiement du rappel des 6 mois de l’augmentation du taux de ristourne de 1,5% aux revendeurs du PMU Mali, conformément aux engagements pris lors des discussions sur le préavis portant sur le point et la mise en place d’une commission, composée, des représentants des revendeurs, des SYNABEF, de la direction générale de PMU Mali pour examiner et mettre en œuvre l’inscription des travailleurs revendeurs à l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) et de leur enrôlement à l’Assurance maladie obligatoire (AMO)’’.
La section commerces du SYNABEF mentionne une possibilité de reconduire la grève s’il n’y a pas eu de satisfactions aux recommandations.
Adama Tembely/©️Malikonews.com
