Mali : la prise en charge sanitaire des prisonniers au cœur d’une réunion interministérielle

La prise en charge sanitaire des prisonniers au cœur d’une réunion interministérielle. © DR

Les secrétaires généraux des ministères de la justice ainsi que de la santé, ont co-présidé la troisième réunion du comité de suivi de la prise en charge sanitaire de la population pénitentiaire, ce 17 avril à Bamako.

L’objectif de cette rencontre était d’examiner la mise en œuvre de l’arrêté interministériel N°2020-3253 fixant les modalités de soins pour les personnes détenues, selon un communiqué du ministère de la justice.

Boubacar Sidiki Diarrah, le secrétaire général du département de la justice et des droits de l’homme, a durant son intervention, réaffirmé « l’engagement du gouvernement à garantir l’accès aux soins de santé pour tous les citoyens, y compris les détenus, conformément aux principes constitutionnels et aux conventions internationales ratifiées par le Mali » Avant d’affirmer que « le système pénitentiaire ne doit pas aggraver les souffrances inhérentes à la situation de privation de liberté »

Par ailleurs, il a tenu à saluer les engagements communs entre les deux départements ministériels et les partenaires techniques et financiers, notamment : « les efforts conjoints des ministères de la justice et de la santé, ainsi que l’appui technique et financier du comité international de la Croix-Rouge – CICR, qui ont permis d’engager des réformes indispensables pour améliorer les conditions sanitaires en milieu carcéral »

« Cette réunion vise à identifier les obstacles et contraintes rencontrés dans sa mise en œuvre, afin de formuler des stratégies concrètes pour son application effective« , a expliqué, M. Diarrah. Sans pour autant oublier d’énumérer les avancées notables, en occurrence, l’adoption en 2020 de l’arrêté interministériel définissant le cadre légal de la prise en charge médicale des détenus.

Le secrétaire général du ministère de la justice a également rappelé que la protection des droits humains, particulièrement « le droit à la santé, est une responsabilité partagée entre l’État et l’ensemble des acteurs de la société » Après avoir exhorté les participants à « des échanges fructueux pour consolider les progrès accomplis dans ce domaine crucial »

Mohamed Camara / ©️ Malikonews.com

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