Retirées au dernier moment dans la loi de finances 2024, les sommes allouées à l’organisation des échéances électorales ressurgissent dans le projet de loi de Finances pour l’exercice 2025 qui se trouve sur la table du Conseil National de Transition – CNT. Le nouveau budget électoral est en hausse de 10 milliards de FCFA par rapport à celui de 2023, qui s’élève à plus de 80 milliards de FCFA.
Le parlement de transition évaluera durant sa session budgétaire, ouverte ce début de semaine, le projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Ce projet de texte, adopté en conseil des ministres, à la mi-septembre 2024, par le gouvernement fait la répartition des budgets entre les institutions et les organismes étatiques.
Selon le site d’information, « Nouvelle Afrique », « le projet de document, élaboré par le département de l’économie et des finances puis soumis à l’examen du CNT, acte la réinsertion des frais liés à l’organisation des élections générales. » Le montant alloué aux « dépenses électorales » s’élève à 80,750 milliards de FCFA, selon le projet de texte, consulté par « Nouvelle Afrique ».
L’article précise que ce coût est en hausse par rapport à 2023 où la loi de finances prévoyait 70,750 milliards de FCFA pour les mêmes dépenses électorales, soit une augmentation de 10 milliards FCFA.
Le site rapporte également qu’en plus de «la réinscription des frais liés aux élections», le budget de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections – Aige, connaîtra une augmentation. Son enveloppe passera, selon le projet de loi de finances, de 4,935 milliards FCFA à 6,093 milliards de FCFA.
Par ailleurs, si les montants pour l’organisation des scrutins sont connus, aucune précision n’a été encore donnée sur la date des échéances électorales.
Globalement le budget d’Etat 2025 est arrêté en recettes à 2 648,900 milliards de FCFA et en dépenses à 3 229,886 milliards de FCFA. Il présente un déficit budgétaire global de 580,986 milliards de FCFA contre 682,869 milliards de FCFA dans la loi de Finances rectifiée 2024, soit une diminution de 14,92%.
Mohamed Camara / Malikonews.com