La Haute autorité de la communication (HAC) invite les promoteurs des radios privées « en situation illégale » à se mettre en conformité avant le délai de rigueur du 31 mars 2024. L’organe de régulation des médias dit avoir constaté que malgré l’ouverture de plusieurs périodes de mise en conformité en 2017, 2018, 2019 et 2020, de nombreuses radios n’ont pas encore finalisé la procédure à travers la signature d’une convention avec la HAC et l’obtention d’une autorisation. L’annonce a été faite le mercredi 13 décembre à travers un communiqué.
Voilà qui est une nouvelle opportunité pour les radios privées « non en règle » pour se mettre à jour. Dans un communiqué rendu public, la haute autorité de la communication a vivement interpellé les promoteurs de ces radios disposant d’arrêté interministériel ou d’autorisation provisoire d’établissement ou d’exploitation à « honorer leur engagement » pour l’obtention d’autorisation d’émettre. Pour ce faire, la HAC informe qu’une dernière période de régularisation de ces radios « est ouverte à partir de ce jour, jusqu’au 31 mars 2024 ».
Plusieurs « radios n’ont pas encore finalisé la procédure de mise en conformité à travers la signature d’une convention avec la HAC et l’obtention d’une autorisation ». Malgré l’ouverture de périodes de mise en conformité en 2017, 2018, 2019, 2020, la haute autorité de communication déplore le non-respect de la procédure enclenchée. Ce constat est intervenu dans le cadre du suivi des organes de communication audiovisuelle.
La HAC persiste et signe que « dans tous les cas, le 31 mars 2024, demeure le délai de rigueur retenu pour la fin de l’opération de mise en conformité ».
L’organe qui fait office du tribunal de pairs des médias ne va pas sur le dos de la cuillère, il invite les auteurs concernés à entamer la procédure sans délai. « Le Président de la Haute Autorité de la Communication invite les promoteurs desdites radios, dės audition du présent communiqué, à se présenter à la HAC, munis des documents y afférents ou à prendre attache avec ses services au numéro 79 10 25 44 pour être mieux édifiés », prévient le communiqué.
Radios et télévisions « pirates »
La haute autorité de la communication avait révélé dans une publication, il y a quelques mois, l’existence des radios et télévisions « pirates ». C’est-à-dire des organes audiovisuels émettant « sans aucune assignation de fréquence ou d’autorisation ». Elle a également fait mention du cas des radios et télévisions ayant signé de convention avec la HAC, mais qui ne sont pas encore installées plus de 5 ans après l’attribution de la fréquence ou de l’autorisation.
En outre, le collège de la HAC composé de 9 membres a signalé autrefois l’existence d’organes audiovisuels cumulant des arriérés de redevances de 4 ou 5 années. Le collège avait déclaré que « la HAC avait traité avec flexibilité ces dossiers, en ouvrant la possibilité d’accorder des moratoires de paiement sous deux conditions : le paiement d’un acompte sur les redevances annuelles dues et le paiement échelonné du reliquat dans un délai raisonnable ».
Adama Tembely/Malikonews.com