Le portefeuille de la Banque mondiale au Mali enregistre une mise en œuvre performantes des projets et des programmes. Il compte actuellement 24 projets pour un engagement total de 1,8 milliards de dollars soit près de 1 100 milliards de francs CFA au titre l’année fiscale précédente (juillet 2022 à juin 2023). Cette information ressort de la revue de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par la banque mondiale au Mali tenue à Bamako la semaine passée.
Durant deux jours, la banque mondiale et le gouvernement malien ont passé au peigne fin les projets et programmes de l’institution financière réalisés dans le pays. Cette revue était placée sous le thème de ‘’l’amélioration de la durabilité des résultats des opérations de la mondiale au Mali’’. Les principaux secteurs financés par lesdits projets sont l’Énergie (27,5%), l’Agriculture (23,7%) et l’Eau (11,7%). Ce portefeuille compte à nos jours, 24 projets pour un engagement total de près de 1 100 milliards de francs CFA au titre l’année fiscale précédente (juillet 2022 à juin 2023).
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale, Robert Bou Jaoude, le portefeuille s’est élargi au cours des dernières années en vue d’adresser les nombreux défis auxquels le pays doit faire face, en occurrences ceux induits par les fragilités, les conflits et les violences.
C’était une opportunité pour discuter des projets réalisés, d’identifier les défis actuels et élaborer des stratégies collaboratives pour maximiser l’impact des interventions. Elle vise à renforcer la performance des projets afin d’atteindre des résultats plus significatifs en matière de réduction de la pauvreté.
Pour le responsable des opérations de la banque, l’engagement des institutions de Bretton Woods auprès des populations est indispensable pour maintenir les efforts d’éradication de la pauvreté et de meilleur partage de la prospérité dans des contextes comme celui du Mali.
Le représentant de l’Etat malien, Fadély Doumbia, le directeur adjoint de la dette publique s’est réjoui de la ‘’bonne performance’’ réalisée dans la mise en œuvre du portefeuille des projets au titre l’année fiscale précédente (juillet 2022 à juin 2023). Il a ensuite déclaré que les facteurs d’ordre ‘’exogène ont suffisamment perturbé le niveau des décaissements au cours des six premiers mois de ladite année, notamment les sanctions financières et économiques imposées au Mali par la CEDEAO et l’UEMOA’’.
Le Mali a atteint un taux de décaissement de 36,9% au terme de l’année fiscale clôturée le 30 juin 2023, révèle M. Doumbia avant d’ajouter que la nouvelle année 2023-2024 ne s’annonce pas prometteuse au regard du niveau faible du taux moyen de décaissement du portefeuille à mi-parcours, au titre de l’année fiscale 2023-2024 contre un taux de 15% environ à la même période l’année dernière.
Adama Tembely/©️Malikonews.com
