Le Conseil des ministres, lors de sa session ordinaire de ce 14 août 2024, a adopté deux projets de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction de la Centrale solaire photovoltaïque à Nienguekoro et à Safo. Ce projet de décret a été proposé par le Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population, Imirane Abdoulaye Touré.
L’adoption de ces deux nouveaux projets de décret autorisant et déclarant d’utilité publique, lancent officiellement les travaux de construction des trois centrales solaires photovoltaïques dont celle de Dialakoro, lancées par le président de la Transition, au début du mois de juin 2024.
Le premier projet de décret autorise et déclare d’utilité publique les travaux de construction de la Centrale solaire photovoltaïque de 200 MWc à Nienguekoro, dans la commune de Sanankoroba. Ces travaux concernent notamment la ligne de raccordement au poste 225/33 KV électrique de Sanankoroba d’une distance de 10,56 km et les travaux de ses voies d’accès à la route nationale n°7 à Sanankoroba de 20 km.
Concernant le second projet de décret, il s’agit de la construction de la centrale solaire photovoltaïque de 2×50 MWc à Safo, dans la commune rurale de Safo.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, « les travaux de construction des Centrales solaires photovoltaïques de Nienguekoro et de Safo ainsi que ceux relatifs à leur raccordement et à la réalisation des voies d’accès empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique, conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. Les projets de décret sont adoptés dans ce cadre. »
Les travaux de construction de ces deux centrales solaires photovoltaïques ont été lancés par le chef de l’État en juin dernier. Ces méga-centrales solaires permettront d’augmenter l’offre à travers une source d’énergie propre et à moindre coût; d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix-énergétique; d’optimiser le coût de production; et la résorption substantielle du déficit de production.
Mohamed Camara/Malikonews.com