Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Abdoulaye Diop a rencontré les chefs d’agence, de fonds et de programme du Système des Nations unies au Mali. La nouvelle posture du système des Nations-Unies dans le domaine humanitaire et économique au lendemain du départ de la mission onusienne du Mali était au centre des débats. Deux autres représentants du gouvernement ont pris part à cette rencontre dont le ministre de l’économie et des finances, Alouséni Sanou.
Le gouvernement du Mali et les chefs d’agences, responsables des organisations internationales et le coordinateur du système des Nations-Unies au Mali ont eu des échanges ‘’direct’’ et ‘’franc’’ ce week-end à Bamako. Cette rencontre a permis de définir les rôles du système de l’ONU dans le domaine humanitaire et économique après le retrait effectif de la Minusma. Pour le ministre des affaires étrangères du Mali, ‘’quand la Minusma était là, c’est elle qui coordonnait l’ensemble des actions des Nations-Unies. Maintenant qu’elle n’est plus là, il y a lieu d’échanger avec les chefs d’agence, de fonds et de programme du système des Nations unies pour établir des nouvelles modalités de poursuite de leurs missions’’.
Le chef de la diplomatie malienne a souligné que ces agences, fonds et programmes du système des Nations -Unies étaient au Mali avant l’arrivée de la mission onusienne et vont continuer leurs missions après la Minusma. Il estime que cette rencontre visait à ‘’rappeler la nécessité désormais de fonder leurs actions sur le respect des trois principes clés qui guident l’action au Mali à savoir le respect de la souveraineté de notre pays, le respect des choix de partenaires stratégiques et la prise en compte des intérêts vitaux des Maliens ».
Pour sa part, le coordinateur du système des Nations Unies a salué la tenue de ce cadre d’échanges axé sur le volet économique humanitaire. Selon Alain Noudehou, ‘’ nous avons échangé avec le gouvernement sur ce qu’on doit faire de plus pour pouvoir allier nos actions sur les priorités du gouvernement dans les années à venir. Nous avons une concordance très précise sur ce qu’on doit faire pour nous assurer de l’appui humanitaire dont les populations ont besoin et à travailler sur les questions du développement’’.
Le système des Nations-Unies s’est engagé à se donner les moyens pour accompagner le gouvernement dans ce cadre des trois principes clés énumérés par le gouvernement.
Adama Tembely/©️ Malikonews.com