Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta a annoncé dans un décret signé le 15 avril, la création d’une force d’intervention rapide des armées, en abrégé ‘’Fira’’ au sein des forces armées et de Sécurité. Le chef d’Etat informe que la fira est placée sous l’autorité du chef d’Etat-major général des armées. Cette nouvelle force est chargée de planifier, de coordonner et de conduire les opérations visant à produire des effets opérationnels décisifs et de lutter contre les organisations terroristes ou criminelles.
Après la dissolution de la Forsat sur fond d’accusation de répression lors de la manifestation du 10, 11, 12 juillet 2020, une nouvelle force spéciale antiterroriste est désormais créée. Il s’agit de la force d’intervention rapide des armées (Fira). En cas d’attaque terroriste, cette force, créée au sein des Fama est appelée à intervenir sur-le-champ. Elle a pour mission de lutter contre les organisations terroristes ou criminelles et de participer à des opérations de libération d’otages.
Dans son décret de création, la Fira, placée sous l’autorité du chef d’Etat-major général des armées, est chargée de planifier, de coordonner et de conduire les opérations visant à produire des effets opérationnels décisifs. Elle est également chargée de protéger les hautes personnalités militaires et civiles ainsi que les installations sensibles. Il faut noter qu’en cas de besoin, la Fira peut ‘’compléter’’ les forces spéciales et ‘’intervenir’’ sur l’ensemble du territoire national contre toute menace ‘’dirigée’’ contre la défense et l’intégrité du territoire.
Le décret précise que la force d’intervention rapide des armées est dirigée par un officier général ou supérieur nommé par un décret du président de la république, sur proposition du ministre de la défense. Il porte le titre de commandant de la Force d’intervention rapide des armées et dispose de rang de sous-chef d’état-major d’armée. Le commandant de la Fira est secondé par un officier général ou supérieur appelé ‘’commandant en second de la force d’intervention rapide des armées’’, qui le remplace en cas d’absence, d’empêchement ou de vacances. Le ‘’commandant en second’’ est nommé dans les mêmes conditions que son commandant.
Pour le président de la transition, un arrêté ministériel du ministre des ‘’forces armées’’ fixe l’organisation et les modalités de fonctionnement de la nouvelle force.
Adama Tembely/©️ Malikonews.com
