C’est un communiqué laconique de la présidence algérienne qui l’annonce : « Le président de la République, M. Abdel Majeed Taboun, a reçu aujourd’hui (mardi 19 décembre, NDLR), l’imam de la voie comté de la République du Mali, M. Mahmoud Dicko. »
La nouvelle a aussitôt été reprise par les journaux algériens. Ainsi, pour le quotidien en ligne, L’Expression, « L’imam de la Confrérie Kountiya de la République du Mali, Mahmoud Dicko a salué, mardi, le soutien de l’Algérie à l’État du Mali en toutes circonstances et durant toutes les crises traversées. » AL24 News, autre média en ligne algérien, reprend également le communiqué présidentiel, relayé par l’agence algérienne de presse (APS), qui a aussi mis en ligne une vidéo ou l’imam Dicko s’exprime, en arabe, à sa sortie d’audience avec le président Tebboune.
Cette rencontre de l’imam Dicko avec le président algérien risque de faire jaser à Bamako, où les faits et gestes de l’imam sont particulièrement scrutés par les autorités et commentés par la rue bamakoise. D’autant que quelques jours avant, la présence d’ une délégation des groupes armés du nord malien avait été signalée à Alger. Après la diffusion d’un communiqué du ministère algérien des affaires étrangères appelant à une reprise du dialogue entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord. Dans le cadre de l’accord d’Alger de 2015, dont beaucoup prédisait la mort, après la reprise de la ville de Kidal, par l’armée malienne le 14 novembre dernier.
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