Le président Assimi Goita reçoit l’envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel

Le président Assimi Goita reçoit l’envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel. © Présidence du Mali

Le président de la transition, le général d’armée Assimi Goïta, a reçu, ce jeudi 17 octobre, l’envoyé spécial du président sénégalais pour le Sahel, le diplomate Abdoulaye Bathily. Le diplomate dont la mission est de négocier le retour des pays de l’AES au sein de la Cédéao, portait « un message de fraternité et de solidarité du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ». Selon le communiqué de Koulouba, sa visite s’inscrit également dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales et régionales.

Après son entretien avec le chef de l’Etat, Abdoulaye Bathily a profité de l’occasion pour rappeler devant la presse, les liens indéfectibles qui unissent le Mali et le Sénégal.

Pour lui, « il n’y a pas une seule communauté au Sénégal qui ne soit liée à une autre au Mali, et vice-versa. L’histoire et la géographie nous imposent de rester ensemble pour forger un avenir commun de prospérité ». Tout en soulignant « la volonté des deux présidents de consolider l’unité régionale et africaine, malgré les défis rencontrés par certaines organisations régionales. »

Le diplomate sénégalais qui était, il y a quelques jours au Burkina Faso, un autre pays de l’AES, a apprécié la création de la Confédération des Etats du Sahel, et a appelé à maintenir la coopération entre les États de la région tout en explorant les voies d’une intégration plus large.

« Ce qu’on peut accomplir à deux ou trois, il faut le faire, mais il est aussi important de continuer à explorer les collaborations plus larges, et même de les améliorer », a-t-il déclaré.

Selon l’envoyé spécial du président Faye, l’objectif de cette collaboration plus large est clair, « favoriser l’épanouissement des citoyens de la région, tant sur les plans économiques que culturels.» Évoquant également la nécessité d’un espace économique ouvert, où les opérateurs des deux pays pourraient mener leurs activités librement et prospérer.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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