La première mine de lithium du Mali commencera la production en août 2024 par la société chinoise, ‘’Ganfeng Lithium’’ pour une durée de 21 ans. Au terme de l’accord signé entre le gouvernement malien et la société d’exploitation, 35% des revenus reviendront à l’État malien soit plus 100 milliards qui seront versés dans les caisses de l’État par an. C’est l’information qui ressort de la rencontre entre les responsables de la société chinoise et le gouvernement malien.
‘’Le lithium va briller bientôt pour l’ensemble des maliens’’. C’est du moins ce qu’a annoncé le ministre des mines, Amadou Keita. L’accord de l’exploitation de la mine de lithium de Goulamina dans la région de Bougouni qui s’étend sur une superficie de 100 km2 a été conclu entre le gouvernement et la société Ganfeng Lithium. Selon le ministre de l’économie et des finances, cela va permettre à l’Etat du Mali d’engranger au moins 100 milliards de FCFA par an au budget lorsque la mine atteindra la phase de croisière et dégage un chiffre d’affaires annuel d’environ 750 milliards de FCFA. La durée de vie du projet est estimée à 21 ans. Durant cette période, le pays pourra bénéficier d’environ 2 500 milliards de FCFA, se réjouit le ministre Sanou.
En outre, il ajoute que le pays obtiendra entre 22 et 25 milliards chaque année à cause du contenu local, qui va permettre au pays de réaliser des infrastructures routières, énergétiques pour le renforcement du développement local. Les entreprises maliennes qui seront installées dans le secteur auront 250 milliards de chiffre d’affaires, a déclaré le ministre Alousséni Sanou. Pour lui, 51% des sous-traitants seront détenus par des entreprises locales.
Un accord historique
Cet accord conclu avec la société chinoise est consécutif à plusieurs consultations. Pour le ministre Keita, ce processus découle de la volonté du gouvernement de trouver l’équilibre dans le partenariat entre l’Etat du Mali et ces sociétés. Il estime que l’élément central du partenariat est la migration du contrat minier sur le code minier de 2023 et l’augmentation de la participation de l’Etat ainsi que celle des nationaux à hauteur de 35%.
Selon, Amadou Keita, avec cet accord, il aura la rétrocession de la mine de Morila à la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali -SOREM, ce qui va permettre à la mine aussi de reprendre très prochainement.
Adama Tembely/©️ Malikonews.com