Gestion des crises et catastrophes: « le gouvernement va faire tout ce qui est humainement possible pour faire face à la situation », selon le premier ministre

Le Premier ministre, Choguel K. Maiga. © Primature du Mali

Ce mercredi 4 septembre, le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a réuni la plupart des membres du comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes, pour faire le point de la situation sur les inondations qui frappent durement le pays, actuellement.

Le Chef du gouvernement a d’abord rappelé qu’après « la réunion du 19 août 2024, le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta, s’est rendu le 22 août 2024 au Centre de coordination et de gestion des crises et catastrophes (CECOGEC) pour toucher du doigt les défis qui se posent actuellement au Mali en termes de conséquences néfastes des inondations et ce qui est en train d’être fait notamment par le ministère de la Sécurité et de la Protection civile pour juguler la crise. »

Le premier ministre a également expliqué que « la mobilisation est d’une urgente priorité. C’est pour cela que le Président de la Transition a convoqué, le vendredi 23 août 2024, un Conseil des ministres extraordinaire au cours duquel une série de mesures ont été prises : l’élargissement du Comité interministériel de Gestion des Crises et des Catastrophes aux ministres chargés de l’Urbanisme et de l’Environnement et la déclaration de l’état de catastrophes naturelles sur l’ensemble du territoire national. » L’objet de cette réunion était de faire le point des principales inondations afin de leur trouver des solutions.

Le point de la situation

Par ailleurs, le ministre de la sécurité et de la protection civile et secrétaire permanent du comité interministériel, Daoud Ali Mohammédine, a fait le point de la situation des inondations du mercredi 28 août au 2 septembre 2024.

Ainsi, selon ses explications « les régions de Koulikoro, Ségou, Kita, Douentza et le District de Bamako ont enregistré 29 cas d’inondations, 9 cas d’effondrement et un cas de foudre totalisant 4778 personnes sinistrées. 20 cas de pertes en vies humaines dont 8 à Bamako, 9 à Koulikoro, 2 à Kita, un à Ségou et 8 blessés ont été déplorés ».

Quant aux besoins en vivres, le ministre Ali Mohammédine souligne qu’ils sont estimés à près de « 25 tonnes de riz, 25 tonnes de mil et 1.628 litres d’huile et les besoins en matériels à plusieurs centaines de nattes, de bâches, de moustiquaires, de couvertures, de tentes et de kits de dignité. »

Selon le premier ministre, « le gouvernement va faire tout ce qui est humainement possible pour faire face à la situation. Je vous encourage à persévérer. En plus des opérations militaires sur le terrain, le problème des inondations constitue actuellement la première des priorités. Notre rôle c’est de continuer à travailler à minimiser les dégâts ».

Face à la situation se poursuivent, entre autres, les opérations de sauvetage, d’évacuation et de mise en sécurité des ménages sinistrés, de diffusion de 5 messages de sensibilisation, d’évacuation temporaire des ménages les plus affectés vers des sites provisoires et la tenue régulière des réunions hebdomadaires du Comité interministériel, a précisé la primature.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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