Les travaux de la phase nationale des Etats généraux de l’éducation, ont été lancés, ce 16 janvier à Bamako. La finalité de ce remue-méninge est de rendre le système éducatif du pays le « meilleur de la sous-région ».
Cette phase nationale s’inscrit dans le cadre de la résolution des défis majeurs du secteur de l’éducation, notamment de contrer la déperdition et le faible taux de scolarisation. Les Etats généraux de l’éducation visent à refonder le système éducatif malien en conformité avec les valeurs culturelles, économiques et environnementales et en réponse aux besoins vitaux de développement. Les activités de ces Etats généraux ont d’abord débuté aux niveaux consulaire et régional, les concertations se sont également tenues du 4 au 6 janvier dans 6 missions diplomatiques autour de 18 thématiques. La clôture de cette étape nationale est prévue pour le 19 janvier.
Selon Koulougna Edmond Dembélé, le président de la commission d’organisation des Etats généraux, son équipe a procédé à un diagnostic rigoureux du secteur de l’éducation, lors de la phase de préparation. Il a également fait savoir qu’ils ont analysé les recommandations de tous les foras depuis la réforme de 1962 au programme décennal du développement de l’éducation et d’autres. Et que la commission a aussi pris en compte les propositions des acteurs clés du secteur de l’éducation.
Pour sa part, le ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané, a indiqué que la finalité de ces concertations, est de permettre aux maliens d’identifier quel type d’éducation ils espèrent pour les prochaines générations afin de faire du « Mali, un pays puissant ».
« Les ateliers tenus lors des concertations nous offrent suffisamment de données pour envisager le devenir de notre pays », a-t-il expliqué.
« Notre conviction est que le fondement du Mali nouveau, pacifié, cohérent et sécurisé réside dans une éducation de qualité pour tous les enfants du Mali », a affirmé le chef du gouvernement Choguel Kokala Maiga. Pour le premier ministre, il est important “de mettre l’éducation au-dessus des contingences politiques”.
Mohamed Camara / Malikonews.com
