En 2019, les deux équipes s’étaient séparées sur un match nul 1-1, et au Cameroun il y a deux ans les « Aigles » du Mali avaient surpris ceux de Carthage (1-0). Mais les deux fois les deux nations s’étaient qualifiées pour les 8e de finale.
Cette année encore leur duel semble équilibré.
La Tunisie est en train de renouveler ses cadres après la retraite internationale de son leader technique Wahbi Khazri. Le défenseur Montassar Talbi ou le buteur Youssef Msakni ont pris le relais.
Le Mali, où Eric Chelle découvre à 46 ans la direction d’une sélection, s’appuie notamment sur un des « meilleurs milieux de terrain du monde », s’était lui-même enthousiasmé le coach. Il est vrai qu’il a fière allure avec Amadou Haïdara, Yves Bissouma et Mohamed Camara, malgré le forfait de Cheick Doucouré, gravement blessé au tendon d’Achille.
En attaque, les espoirs reposent notamment sur Kamory Doumbia, auteur d’un quadruplé retentissant avec Brest contre Lorient (4-0) juste avant Noël.
Derrière ces deux habitués de la CAN, deux équipes du sud du continent complètent ce groupe, un monarque endormi, l’Afrique du Sud, et un écuyer toujours en quête d’une première victoire, la Namibie, bredouille lors de ses trois première participations (1998, 2008 et 2019).
L’Afrique du Sud devrait figurer régulièrement parmi les favoris vu la puissance de son championnat, qui attire les meilleurs joueurs du continent en concurrence avec les ligues d’Afrique du Nord. Mais elle a pourtant manqué les CAN 2017 et 2022.
Les « Bafana Bafana » (les Garçons) sont privés de leurs deux seuls joueurs à évoluer dans des grands championnats, Lyle Foster (Burnley, ancien de Monaco), qui souffre de problèmes de santé mentale, et Lebo Mothiba (Strasbourg), victime d’une fracture d’une rotule en décembre.
La Namibie compte elle sur ses deux meilleurs joueurs, Deon Hotto (Orlando Pirates) et Peter Shalulile (Mamelodi Sundowns), qui évoluent en Afrique du Sud.
Avec AFP