Ces drones – des Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci -, ont été remis à l’armée par le chef du régime militaire, le capitaine Ibrahim Traoré, lors d’une cérémonie filmée et diffusée par la présidence.
« Tous les tests ont été concluants, c’est donc une fierté de confirmer que ces appareils rejoignent la flotte de l’armée burkinabè », a assuré le capitaine Traoré, en présence du ministre de la Défense, le général Kassoum Coulibaly.
Le « TB2 » a « fait ses preuves depuis le début de cette guerre », a estimé M. Traoré, ajoutant qu' »Akinci » avait « surpassé les capacités techniques prévues par le constructeur ».
« L’agrandissement de la flotte permet donc d’intervenir en temps opportun » et d’effectuer « une surveillance permanente », a-t-il expliqué.
« Nous avons une multitude d’engins de ce type actuellement dans le ciel qui scrutent, qui recherchent pour retrouver et détruire tout ennemi grâce aux contributions des populations », a de son côté indiqué le général Coulibaly.
Le chef du régime militaire burkinabè a remercié le président turc Recep Tayyip Erdogan pour ce partenariat « sain et sincère ».
Après avoir tourné le dos à l’armée française l’année dernière, le Burkina s’est rapproché de nouveaux partenaires, parmi lesquels la Turquie et la Russie.
Le pays est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes attribuées à des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, ainsi qu’aux représailles attribuées aux forces armées et leurs supplétifs, qui ont fait quelque 20.000 morts et deux millions de déplacés.
Avec AFP