Joint par téléphone par l’AFP, sous couvert de l’anonymat, un responsable du Parti socialiste sans frontière (PSF), mouvement accusé par le gouvernement d’avoir tenté d’assassiner mi-février le président de la Cour suprême, a fait état tirs de fusils kalachnikov et de grenades lacrymogènes. Selon deux correspondants de l’AFP, le staccato d’armes automatiques a provoqué un mouvement de foule dans le centre-ville de N’Djamena.