Salif Keïta l’avait juré: jamais il ne ferait d’album acoustique. Mais, par « amitié », le chanteur malien s’est laissé amadouer et livre un disque épuré, un retour aux sources pour « la voix d’or de l’Afrique ».
Depuis ses débuts solo dans les années 1980, le chantre de la musique mandingue s’accrochait à ce principe.
« Je n’aime pas l’acoustique, parce que je ne suis pas un bon guitariste », lance Salif Keïta, rencontré par l’AFP à Paris, où il donne un concert mercredi soir au Trianon. « C’est pas assez habillé, je suis habitué à beaucoup de personnes sur scène, à l’électrique ».