Alors que les nuages s’amoncellent et l’humidité s’intensifie à travers l’Afrique de l’Ouest, prélude à la saison des pluies et à la prolifération des moustiques porteurs du paludisme, Musa Adamu Ibrahim, infirmier nigérian, reste chez lui, sans emploi.
Dans le nord du Nigeria, où le paludisme cause 30% des 600.000 décès annuels recensés dans le monde, les cliniques de l’État de Borno, qui accueillaient jusqu’à 300 patients par jour lors des pics de paludisme, ont brusquement fermé leurs portes.