A l’approche de la présidentielle d’octobre, les arrestations d’opposants se multiplient en Côte d’Ivoire. Un classique dans l’histoire politique du pays qui relance les critiques envers son système judiciaire, accusé d’être « inféodé au pouvoir ».
Ancien ministre, cadre du parti au pouvoir, le RHDP du président Alassane Ouattara, Joël N’Guessan ne s’attendait sans doute pas à atterrir en cellule en dénonçant les décisions de justice excluant de la course à la présidentielle quatre figures de l’opposition, dont Tidjane Thiam et l’ancien président Laurent Gbagbo, rival historique du chef de l’Etat.