La Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples (CADHP), juridiction avec laquelle la Côte d’Ivoire a pris ses distances, a rejeté jeudi des requêtes de l’ex-président Laurent Gbagbo et de l’ex-Premier ministre Guillaume Soro qui estimaient que plusieurs de leurs droits avaient été violés.
Les requêtes déposées en 2020 contestaient la façon dont les deux hommes avaient été traités par la justice ivoirienne.
Leurs condamnations à des peines de prison pour des affaires distinctes est à l’origine de leur radiation des listes électorales et donc de leur impossibilité de se présenter à la présidentielle de 2025, cinq ans après avoir été déjà écartés du précédent scrutin.