Presque un an jour pour jour après son arrestation, l’écrivain franco-algérien a été gracié par le président Tebboune. Une libération rendue possible par un montage diplomatique entre Paris, Berlin et Alger qui, cette fois, a pu aboutir.
C’est finalement l’Allemagne qui a offert une porte de sortie à Boualem Sansal – et à l’Algérie. L’écrivain franco-algérien de 80 ans a été gracié ce mercredi 12 novembre par le président Abdelmadjid Tebboune, quasiment un an jour pour jour après son arrestation, le 16 novembre 2024. Cette décision marque l’aboutissement d’un travail diplomatique long et contrarié, engagé dès le début de l’année par Berlin en concertation étroite avec Paris, tous deux mobilisés pour trouver une issue honorable à un dossier devenu politiquement encombrant.

