« Vous ne trouverez jamais, jamais non pas un euro, mais pas un centime libyen, dans ma campagne », a affirmé jeudi Nicolas Sarkozy à la barre du tribunal de Paris, pour sa première prise de parole à son procès.
« Je répondrai à toutes les questions comme je l’ai toujours fait, j’ai toujours assumé mes responsabilités et je compte bien le faire pendant ces quatre mois » d’audience, a ajouté l’ex-chef de l’Etat français, jugé comme 11 autres personnes pour des soupçons de financement de sa campagne 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.