Du 07 au 08 novembre, l’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’ouest-Artao, auscultera ses textes à travers une assemblée générale extraordinaire à Bamako. Cette révision des statuts est un grand pas pour l’organisation afin de s’adapter au nouvel élan mondial de la numérisation. L’ouverture des travaux a eu lieu, ce mardi 07 novembre à l’hôtel Salam de Bamako, en présence du ministre en charge de la communication.
Le rôle de la téléphonie varie constamment. D’un simple outil pour joindre un parent éloigné à l’autre bout du monde, on se retrouve aujourd’hui avec des smartphones, qui sont devenus télévision, radio, magasin, etc… à la fois. Pour mieux dire, il peut jouer le rôle d’intégrateur dans une zone ouest-africaine confrontée à plusieurs périls. Peut-être que l’Artao veut rattraper le temps perdu, en adaptant ses textes au contexte numérique du monde actuellement, elle qui a déjà 21 ans aujourd’hui restait attacher aux textes adoptés lors de sa naissance.
Après son message de bienvenue à l’ensemble des délégations sur « la terre malienne de Bamako », Saidou Pona Sankaré, président de l’Amrtp et président du comité exécutif de l’Artao, s’est réjoui de la tenue de la deuxième assemblée générale au Mali, en moins d’une année.
« Il y’a plus deux décennies, nous, autorités de régulation, avons attendu avec détermination en liaison avec les autorités de nos états respectifs, le processus de libéralisation du secteur des télécommunications, des techniques de l’information, de la communication et des postes. » « Si au départ, nos ambitions étaient de développer les services classiques de la télécommunication » Face à l’évolution continue des nouvelles technologies de l’information, une nouvelle dimension s’est offerte au secteur avec « une envergure plus large qui le place aux confluences de toutes les activités socio-économiques »
Le ministre malien en charge de la communication, a quant à lui parler de la grande place du numérique dans la vie des communautés de la région de l’Afrique occidentale. M. Alhamdou Ag Ilyène, a notamment abordé l’ambition des autorités maliennes de libéraliser ce secteur qui connait une vraie croissance à travers le monde, actuellement. Il exhorte à, « prendre des précautions dans les nouveaux statuts qui seront adoptés, des mesures contre ceux qui font du mal à travers ce nouvel outil ». Aliyu Aboki, le secrétaire exécutif de l’Artao, compte sur le dynamisme des participants afin de prendre des décisions meilleures pour les générations futures de la zone.
Artao
L’Assemblée des régulateurs de télécommunications de l’Afrique de l’ouest, a été créée en 2002, et à son siège à Abuja, au Nigéria, elle est une plateforme à travers laquelle les régulateurs des télécommunications travaillent ensemble. Pour élargir l’accès aux services des technologies de l’information et de la communication (Tic) dans la sous-région. L’Artao encourage l’adoption des meilleures pratiques mondiales qui stimulent l’investissement dans les infrastructures et les services de télécommunication, fournit des services moins chers à un plus grand nombre de citoyens.
La présidence tournante de l’organisation est dirigée par le Mali à travers l’Amrtp, depuis mars dernier.
Mohamed Camara / Malikonews.com
