Bamako et Kigali entendent renforcer leurs relations d’amitié et de coopération

Bamako et Kigali entendent renforcer leurs relations d’amitié et de coopération. ©️Ministère des Affaires Étrangères

Cette information est assortie d’une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop et le président Paul Kagamé, le dimanche 11 août 2024, en marge de l’investiture de ce dernier pour un 4ème mandat.

En sa qualité de représentant spécial du président de la Transition, le Colonel Assimi Goita, à la cérémonie d’investiture du Président du Rwanda, le chef de la diplomatie a profité de l’occasion pour s’entretenir avec le président Kagamé.

Au centre de l’entretien, la nouvelle dynamique du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Mali et le Rwanda. Les deux personnalités ont notamment évoqué plusieurs questions bilatérales et sous-régionales d’intérêt commun.

En mai dernier, une première session ministérielle de « la Grande Commission mixte de coopération entre la République du Rwanda et la République du Mali » s’était tenue à Kigali. Lors de la signature des accords bilatéraux, les deux pays ont réitéré leur engagement commun à coopérer et élargir les domaines de coopération.

Ce jour-là, le ministre Diop avait indiqué que « l’extension des domaines de coopération permettra de hisser les relations économiques et commerciales entre les deux pays au niveau de leurs excellentes relations politiques et diplomatiques »

Le ministre rwandais des affaires étrangères, Vincent Biruta avait, quant à lui, réaffirmé « la détermination du Rwanda à intensifier ses efforts pour assurer une prospérité et un développement communs pour le bénéfice des deux peuples. »

L’investiture du président rwandais

Le président rwandais Paul Kagamé avait prêté serment, le dimanche 11 août 2024, pour un nouveau mandat de cinq ans, après sa victoire écrasante aux élections de juillet dernier. Il avait été plébiscité à plus de 99% des voix.

Au pouvoir depuis l’an 2000, Paul Kagamé est crédité d’avoir permis au pays de se redresser après le génocide des Tutsis en 1994, mais il est de plus en plus critiqué pour la répression de toute forme d’opposition et pour son soutien militaire aux rebelles de l’est de la République démocratique du Congo, accusations qu’il rejette en bloc.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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