La compagnie aérienne Air France a annoncé la suspension, jusqu’au 11 août, de ses liaisons vers le Mali et le Burkina Faso, alors que les vols pour le Niger sont suspendus « jusqu’à nouvel ordre ».
Des temps de vols plus longs sont, par ailleurs, à prévoir pour les liaisons avec l’Afrique subsaharienne, avec des augmentations de l’ordre de 15 minutes à 2 heures.
Cette décision, relayée par BFMTV, intervient au lendemain de la fermeture de l’espace aérien nigérien, par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
L’organisation sous la bannière de laquelle les putschistes sont rassemblés a, en effet, affirmé dimanche soir, être en possession d’informations selon lesquelles une opération militaire serait en préparation.
La junte indiquait qu’une « puissance étrangère » ainsi que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), s’apprêtaient à mener une attaque au Niger et qu’un prédéploiement était en cours dans deux pays d’Afrique centrale.
Le délai d’une semaine fixé par la CEDEAO avant une potentielle intervention militaire pour libérer le président déchu Mohamed Bazoum, et mettre fin au coup d’Etat, a expiré ce dimanche alors que le chef de l’Etat, élu en 2021, est toujours détenu par les putschistes depuis le 26 juillet.
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