Afrique de l’ouest : que deviennent les présidents déchus après un putsch ?

Le président déchu du Niger Mohamed Bazoum. Photo : Présidence du Niger

Du Niger au Mali, en passant par la Guinée et le Burkina Faso, le sort des chefs d’État ouest-africains qui ont été évincés du pouvoir lors d’un coup d’État ne suit pas une règle unique, même si certaines trajectoires présentent des similitudes.

Moins de trois mois après le putsch militaire du 26 juillet 2023 à Niamey, la situation du président déchu Mohamed Bazoum reste particulièrement sensible et confuse. Le 19 octobre, les autorités nigériennes annoncent qu’il a « tenté de s’évader de son lieu de détention », « accompagné de sa famille, ses deux cuisiniers, et deux éléments de sécurité ». Une thèse démentie par les avocats du président déchu qui eux dénoncent le fait que désormais Mohamed Bazoum, « sa femme et son fils sont détenus au secret, sans accès aux avocats ni au monde extérieur ».

Jusqu’à présent, Mohamed Bazoum était retenu prisonnier dans sa résidence présidentielle à Niamey tout comme sa femme Haziza et son fils Salem. Non seulement, le président déchu n’a pas démissionné, mais il a saisi la justice ouest-africaine pour demander sa libération et le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger.

Le coup d’État au Niger a été mené par le chef de la garde présidentielle le général Omar Tchiani, à la tête d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).

Lire la suite sur https://information.tv5monde.com/afrique/afrique-de-louest-que-deviennent-les-presidents-dechus-apres-un-putsch-2672250

Auteur/Autrice

Également : ,

Autres articles