Le conseil national de transition – CNT s’est réuni en séance plénière jeudi 27 juin à son siège au centre international de conférences de Bamako. Présidée par le colonel Malick Diaw, président du CNT, il était inscrit à l’ordre du jour, l’adoption de procès-verbal, des délibérations sur les projets de loi et des communications. La séance a examiné et adopté le projet de loi portant modification de la loi N° 2023-060 du 22 décembre 2023 portant loi de finances pour l’exercice 2024.
Le projet de loi a été voté à l’unanimité des membres présents à la plénière à 132 voix pour, 0 contre et 0 abstention. En effet, ce projet de loi a été initié par le ministre de l’économie et des finances et adopté par le conseil des ministres en sa séance du mercredi 8 mai dernier. Il consiste à modifier le budget prévisionnel de l’année en raison de plusieurs événements intervenus dans la vie de l’Etat au cours de l’année pour l’adapter aux contextes politiques et économiques actuels.
Selon le ministre de l’économie et des finances, l’objectif de cette modification vise à renforcer le budget de la défense de l’ordre de 190 milliards de FCFA et celui du ministère de l’énergie. “La subvention portée annuellement à la société EDM-SA qui était de 30 milliards a été portée à 60 milliards soit une augmentation de 30 milliards”, explique Alousséni Sanou . Il est à noter, selon le CNT, que cette modification n’affecte pas l’équilibre budgétaire et financier de la loi de finances initiale 2024 car le financement des mesures nouvelles en question a été assuré à travers une réaffectation des crédits budgétaires prélevés sur les inscriptions initiales.
Rappelons que l’organe législatif avait adopté le 22 décembre 2023, le budget d’Etat de l’année 2024 pour 3 070 milliards de F CFA. Compte tenu de l’annulation du montant équivalent sur les inscriptions initiales, le plafond des dépenses du projet de loi de finances rectificative 2024 reste identique à celui de la loi de finances initiale 2024.
La présente loi de finances rectificative est la première de l’année 2024 et intervient conformément aux dispositions de l’article 47 de la loi n°2013-028 du 11 juillet 2013, modifiée, relatives aux lois de finances.
Adama Tembely/Malikonews.com