Lors de la conférence annuelle des ambassadeurs organisée à l’Elysée lundi, le chef de l’Etat a défendu le maintien en poste de l’ambassadeur à Niamey, alors que la France ne reconnaît pas la prise de pouvoir par les militaires, qui demandent son départ.
Face à une « épidémie de putschs dans tout le Sahel », dont le dernier en date a eu lieu fin juillet au Niger, le président français, Emmanuel Macron, a nié, lundi 28 août, tout « paternalisme » ainsi que toute « faiblesse » de la France en Afrique. « Ni paternalisme, ni la faiblesse parce que sinon on n’est plus nulle part », a-t-il déclaré lors de son discours à l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs à l’Elysée, défendant notamment le maintien de l’ambassadeur français à Niamey.
Il a estimé que « la faiblesse que d’aucuns ont montrée à l’égard des putschs précédents a nourri des vocations régionales », en référence aux coups d’Etat militaires qui sont successivement intervenus au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, puis au Niger.