La France soutient officiellement la ligne de la Cédéao, ce qui n’est pas le cas de l’Algérie.
L’état-major des armées françaises a réfuté mardi une information de la radio officielle algérienne selon laquelle l’Algérie a refusé d’accorder à la France une autorisation de survol de son territoire pour une opération militaire au Niger.
L’état-major infirme la demande par la France de survol du territoire algérien et par conséquent le refus des autorités algériennes, a-t-il dit à Reuters.
La radio algérienne a rapporté lundi que l’Algérie avait refusé à la France une telle autorisation de survol.
L’Algérie s’oppose à toute intervention militaire étrangère au Niger et privilégie la voie diplomatique pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays depuis le coup d’Etat militaire du 26 juillet, a ajouté la radio publique.
L’Algérie répète depuis le putsch qu’elle s’oppose à toute intervention militaire étrangère au Sahel, par crainte notamment d’un afflux d’immigrants sur son territoire, selon une source gouvernementale interrogée par Reuters.
« Nous sommes opposés au coup d’Etat mais nous sommes contre une action militaire qui aggraverait la situation au Niger et dans l’ensemble du Sahel« , a dit cette source souhaitant rester anonyme.
Aucune réaction n’a pu être obtenue dans l’immédiat auprès des autorités françaises.
Paris soutient officiellement la ligne de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a affirmé la semaine dernière être prête à déployer une force d’intervention en cas d’échec des efforts diplomatiques pour rétablir la démocratie au Niger.
La France compte quelque 1 500 soldats basés au Niger.
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