Lancée en 2013, la mission de l’ONU au Mali (Minusma) va s’arrêter à la fin de l’année, conformément aux exigences des autorités maliennes. Malgré les critiques grandissantes de la part d’une partie de la population, la mission de stabilisation onusienne jouait un rôle crucial dans la sécurisation du pays. Bamako se tourne désormais vers ses voisins ou encore la Russie pour assurer la sécurité du pays. Mais sur place, la progression de groupes djihadistes persiste.
Ces dernières semaines, les villes maliennes de Ogossagou, Ber et Goundam ont dit au revoir aux camps de la Minusma. La force militaire onusienne avait été créée en 2013, avec pour objectif la stabilisation d’un État menacé d’effondrement sous la poussée de groupes djihadistes, ainsi que la protection des civils.
Le gouvernement malien dit être en capacité d’affronter les menaces qui pèsent sur le pays. Bamako s’appuie notamment sur ses forces de défense et de sécurité maliennes (Fama).
Une réorganisation qui selon le chercheur, devra tenter de combler les effectifs des casques bleus partis. Les forces onusiennes de la Minusma représentaient environ 13 289 militaires et policiers, répartis sur l’ensemble du territoire malien. “Cela va demander beaucoup d’efforts, de stratégie et de réorganisation pour que l’armée malienne arrive à combler tous les vides et à assurer la sécurité de la population”, assure Mady Ibrahim Kanté.
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