Rentrée scolaire : les autorités envisagent des solutions concrètes pour l’ouverture des classes

Rentrée scolaire : les autorités envisagent des solutions concrètes pour l’ouverture des classes. © Primature

Le comité interministériel de gestion des crises et catastrophes s’est réuni ce jeudi 10 octobre, à la primature pour discuter des solutions « concrètes » pour l’ouverture des classes, retardée en raison de l’état de catastrophe naturelle déclaré par les autorités. L’objectif de cette rencontre, présidée par le premier ministre Choguel Kokalla, était de faire le point sur la situation des écoles affectées, notamment celles occupées, effondrées ou endommagées du fait des inondations.

Lors de son intervention, le ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané, a présenté un rapport détaillé sur l’état des infrastructures scolaires à travers le pays. Il a notamment indiqué au comité « les défis majeurs auxquels le secteur éducatif fait face » tout en insistant sur « l’urgence de prendre des mesures pour permettre aux élèves de retrouver leur cadre d’apprentissage. »

Le comité interministériel a, à son tour, abordé « les mesures à mettre en place pour la réhabilitation des établissements endommagés et la réouverture des écoles, actuellement occupées par des sinistrés, en collaboration avec les collectivités et les partenaires techniques et financiers. Des solutions temporaires, telles que la mise en place d’écoles sous des tentes, en collaboration avec les départements de la défense et de la sécurité », ont également été envisagées pour assurer la continuité des cours dans les zones les plus touchées.

Le Premier ministre a, pour sa part, rappelé que « la réunion s’inscrit dans le cadre d’une série de concertations visant à restaurer un environnement scolaire normal et sécurisé, garantissant ainsi le droit à l’éducation pour tous les enfants concernés. »

Le ministère de l’éducation dénonce des faux communiqués

Le ministre de l’éducation a, par ailleurs annoncé dans une note, ce 11 octobre, avoir constaté que « de façon récurrente, des communiqués sont attribués, à tort », à son département.

Il a notamment rappelé qu’il dispose de moyens « réguliers de communication ». Tout en déclarant de se réserver « le droit d’entreprendre des poursuites à l’encontre des auteurs de ces faux communiqués ».

Ces différentes réactions interviennent au moment où les rumeurs circulent sur un autre éventuel report de la date de la rentrée officielle des classes, qui est prévue pour le 4 novembre 2024.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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