Le brainstorming des experts de la confédération des Etats du Sahel, sur l’harmonisation des documents de voyage et d’identité dans la zone, a pris fin, le 3 octobre, à Bamako, en présence du ministre de la sécurité et de la protection civile, le général de brigade Daoud Aly Mohammedine.
Ce remue-méninges a permis, aux experts venus du Burkina Faso, du Mali et du Niger, de formuler des recommandations fortes, notamment « l’élaboration de spécifications techniques communes pour les documents de voyage et d’identité, ainsi que la mise en place d’un groupe de suivi chargé de la mise en œuvre des résolutions adoptées. »
Le ministre Aly Mohammedine a salué « la rigueur et la pertinence des débats », déclarant que « les résultats obtenus constituaient un tournant décisif vers la concrétisation de la vision des chefs d’État de l’AES : créer un espace où les citoyens burkinabé, maliens et nigériens pourront circuler librement, sans entraves. »
Il a également évoqué sa réjouissance pour la tenue de cette rencontre tripartite, « je me réjouis tout particulièrement de la tenue à Bamako, de la réunion des experts sur l’harmonisation des documents de voyage et d’identité au sein de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) ». Tout en exprimant sa gratitude « aux délégations des pays frères du Burkina Faso et du Niger »
« Nous voici donc arrivés à la fin de nos travaux, après deux jours d’échanges qui ont permis de faire un pas qualificatif vers l’objectif ultime de mise en circulation d’un passeport biométrique sécurisé de l’Alliance des États du Sahel », a-t-il ajouté.
Le document déjà soumis à l’appréciation des différents ministres de la sécurité, est issu de deux jours de travaux de concertation entre ces groupes d’experts. Ils avaient entamé les travaux, le mercredi 2 octobre. Cette rencontre intervient quelques semaines après l’allocution du président en exercice de la confédération, le colonel Assimi Goita, lors d’un an de la création de l’alliance, « l’un des aspects essentiels de notre alliance commune, est celui de la libre circulation des personnes et de leurs biens à travers la mise en place d’un passeport biométrique de l’AES. »
Mohamed Camara / Malikonews.com
