Le lundi 30 septembre, l’ambassadrice américaine, Linda Thomas-Greenfield a rencontré le chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop au siège de l’ONU, à New-York. Cette rencontre a été une opportunité pour les deux diplomates de passer en revue la relation bilatérale entre leurs pays.
L’agence de presse « APA news » précise dans un article que cette entrevue s’inscrit dans la continuité du « soutien de longue date des États-Unis au peuple malien ». Dans un communiqué lu par la porte-parole par intérim de la Maison Blanche, Lauren French, la représentante diplomatique des Etats-Unis aux Nations unies, Thomas-Greenfield a fermement condamné l’attentat du 17 septembre, qui a visé certaines positions militaires à Bamako, revendiqué par Al-Qaïda. Elle a notamment exprimé sa compassion et présenté « ses condoléances aux familles et aux proches des tués» et souhaité prompt rétablissement aux “blessés”
La diplomate a également réaffirmé l’engagement du pays de « l’oncle Sam » dans la lutte contre le terrorisme. « L’ambassadrice a affirmé l’engagement des États-Unis à s’engager avec le Mali et la région dans son ensemble pour lutter contre le terrorisme », a déclaré la porte-parole par intérim de la Maison Blanche.
Ce tête-à-tête a, par ailleurs, été l’occasion entre les deux personnalités de discuter sur l’avenir politique du Mali. A ce sujet, la diplomate américaine a rappelé « l’importance du processus démocratique ». Elle a exhorté « le gouvernement de transition à programmer et à tenir des élections pour tenir sa promesse envers le peuple malien. »
Cette rencontre est intervenue, deux jours après le discours “musclé” du Mali, porté par le porte-parole du gouvernement, à la tribune de l’Onu, lors du débat général de la 79ème assemblée générale des Nations unies. Le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop a multiplié les rencontres durant ce grand rendez-vous diplomatique à New-York. Le diplomate assure dans ses notes avoir défendu la position du pays face à ses interlocuteurs.
Mohamed Camara / Malikonews.com