Mali : le colonel Assimi Goïta accorde la grâce présidentielle à 390 détenus

Le colonel Assimi Goïta accorde la grâce présidentielle à 390 détenus. © Présidence du Mali

Le ministre de la justice a annoncé mercredi 25 septembre, la signature par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta d’un décret accordant des grâces collectives. Cette décision concerne 390 détenus ayant fait l’objet d’une condamnation définitive et ayant fait preuve de leur amendement et montré de bonnes prédispositions à la resocialisation. Elle est intervenue à l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’indépendance.

390 prisonniers sont désormais libres de regagner leurs familles. Ils ont bénéficié de la grâce présidentielle à l’occasion de la fête nationale d’indépendance. Selon le garde des sceaux, cette décision est une mesure de clémence accordée aux détenus ayant fait l’objet d’une condamnation définitive et ayant fait preuve de leur amendement et montré de bonnes prédispositions à la resocialisation. Elle a concerné des pensionnaires de plusieurs établissements pénitentiaires dont la maison centrale d’arrêt de Bamako et de Kéniéroba et le centre spécialisé de détention et de réinsertion pour femmes de Bollé.

Mamoudou Kassogué a indiqué que cette décision est motivée par des raisons hautement humanitaires avant de préciser que les intéressés ont bénéficié, selon leur situation pénale, de remises partielles ou totales sur le reliquat de la peine. Pour le ministre, la décision répond également à un impératif de désengorgement des établissements pénitentiaires qui connaissent une forte densité et participe de l’amélioration du climat social en détention par la réduction de la promiscuité consécutive à la surpopulation carcérale.

Le ministre de la justice rassure les populations que ces mesures ne sauraient aucunement porter préjudice aux droits des tiers et réaffirme l’engagement du gouvernement à œuvrer inlassablement pour assurer la promotion et la protection des droits humains et la préservation de la dignité humaine en milieu pénitentiaire.

Adama Tembely/Malikonews.com 

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