Le ministre de la sécurité et de la protection civile, secrétaire permanent du comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes a annoncé que la situation hydrologique actuelle le long du fleuve Niger et du Bani est particulièrement alarmante. Selon lui, la tendance est à la hausse et elle sera amplifiée par les fortes pluies annoncées dans les jours à venir. Il invite, donc, les populations à la vigilance.
Face aux fortes quantités de pluie qui s’abattent sur le pays, le secrétaire permanent du comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes tire la sonnette d’alarme. Il prévient que la situation hydrologique actuelle le long du fleuve Niger et du Bani est alarmante. Selon les services de l’hydraulique, la tendance est à la hausse et elle sera amplifiée par les fortes pluies locales.
Selon les informations du service, les apports d’eau des pays voisins pourraient conduire aux débordements des eaux du cours normal sur le long du fleuve Niger et Bani. Pour le moment, les hauteurs d’eau sont inférieures aux seuils d’alerte des crues. Mais, le secrétaire permanent estime qu’il ne reste à la date du mardi 3 septembre que 6 centimètres pour l’atteinte de la côte d’alerte critique à Bamako, 10 centimètres pour Sofara, 20 centimètres pour Mopti et 73 centimètres pour Ségou.
Pour la circonstance, le secrétaire permanent du comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes, le général de brigade, Daoud Aly Mohammedine a invité les populations en général, et particulièrement les populations riveraines, à la vigilance et à la prise des dispositions anticipatoires pour l’évacuation des eaux.
Par ailleurs, il rappelle au respect des consignes : libérer les emprises et les voies d’écoulement des eaux ainsi que les zones à risque d’éboulement, éviter de s’engager sur une route ou une ruelle inondée, à pied, à moto tout comme en voiture, s’éloigner des berges d’un cours d’eau en crue, ou d’un canal d’évacuation d’eau comme les caniveaux, les collecteurs.
En cas de catastrophes, les populations pourraient joindre les services du département. La protection civile au 80001201, la police nationale au 80001115 et la gendarmerie nationale au 80001114.
Adama Tembely/Malikonews.com