Mali : un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 2×50 mégawatts-crête à Dialakoro

Mali : un projet de décret autorisant et déclarant d’utilité publique les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 2x50 mégawatts-crête à Dialakoro. ©DR

Le conseil des ministres de ce mercredi 07 août 2024, a adopté un projet de décret proposé par le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du Territoire et de la Population.

Concernant ce projet de décret, il autorise et déclare l’utilité publique les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 2×50 mégawatts-crête à Dialakoro, dans la Commune rurale de Tiakadougou-Dialakoro, Cercle de Sélingué, région de Bougouni.

Le document final du Conseil explique que « les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de 2×50 mégawatts-crête à Dialakoro empiètent sur des propriétés privées qu’il convient d’exproprier pour cause d’utilité publique, conformément aux dispositions de la loi domaniale et foncière. Le projet de décret est adopté dans ce cadre. »

Centrale solaire de 100 MWc de Tiakadougou-Dialakoro

Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta a officiellement lancé, le 1er juin 2024, les travaux de construction de la centrale solaire de 100 MWc à Tiakadougou-Dialakoro, près de Sélingué dans la région de Bougouni. Cette méga-centrale solaire d’une puissance de 2×50 MWc, qui est le fruit d’un partenariat entre l’État du Mali et les Emirats-Arabes Unis, sera bâtie sur une superficie de 120 hectares, le projet sera réalisé sur une durée de 12 mois pour un coût de 45 milliards de F CFA pour les premiers 50 MWc.

Selon les autorités, la réalisation de ce projet permettra, entre autres : «l’augmentation de l’offre à travers une source d’énergie propre et à moindre coût ; l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le mix-énergétique ; l’optimisation du coût de production ; la résorption substantielle du déficit de production ; la maîtrise de la technologie utilisée et le développement des compétences locales ainsi que la création d’environ 200 emplois par an ».

C’est dans ce cadre que le Conseil des ministres a adopté le décret d’utilité publique.

Mohamed Camara / Malikonews.com

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