Le Président de la transition, le Colonel Assimi Goita, a procédé, ce mardi 16 juillet 2024, au lancement des travaux d’aménagement urbain de la Route nationale N°27 reliant Bamako et Koulikoro.
Pour la ministre des transports, Mme Dembélé Madina Sissoko, cette cérémonie est une preuve palpable de l’intérêt primordial que le président de la transition porte à ce projet d’infrastructures routières. «Les infrastructures routières, qui soutiennent le développement économique, social et culturel, sont vitales pour le Mali, en raison notamment de sa continentalité», a-t-elle déclaré.
Ce projet d’infrastructures routières entre dans le cadre des actions visant la refondation de l’État et aussi à répondre aux «besoins spécifiques et légitimes» des Maliens. En plus, ce projet fait partie des priorités assignées au gouvernement en matière d’infrastructures de transport. L’objectif final est d’améliorer les conditions de vie des populations, a précisé la présidence de la république.
Évoquant le coût de réalisation de cette infrastructure routière, la ministre Dembélé a précisé : « ce projet structurant, élaboré sous votre impulsion, est financé à hauteur de 33 224 000 000 franc CFA, à travers un prêt de la Banque ouest-africaines de Développement pour un montant de 29 780 000 000 franc CFA et l’État du Mali qui supporte sur le budget national le reliquat de 3 444 000 000 franc CFA».
Délai d’exécution des travaux de 3 ans
Il faut rappeler que ce lancement de travaux intervient après plusieurs autres, à Bamako ainsi que dans des régions, de 2023 à 2024. Ces projets s’inscrivent, rappelle le chef de l’État, dans une interview accordée à la presse, juste après le lancement des travaux, «dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de la Politique nationale des Transports, d’Infrastructures et du Désenclavement».
Après avoir salué la résilience du peuple malien, le président de la transition a exhorté les usagers de la RN27 à plus d’indulgence, de patience et de tolérance durant la période d’exécution de ces travaux, qui est de 36 mois. Il a instruit à Mme la ministre des transports et des infrastructures de veiller au suivi et au respect du délai requis pour la réalisation de ces travaux, afin de minimiser les désagréments qui seront causés.
«La réalisation de ces travaux d’aménagement permettra non seulement d’assurer la fluidité du trafic routier mais aussi et surtout la relance économique des zones traversées, ainsi que le renforcement de la sécurité des usagers», a souligné le chef de l’État.
Mohamed Camara / Malikonews.com