Le syndicat national des Banques, Assurances, Etablissements Financiers, Microfinances et Commerces du Mali (SYNABEF) a décidé d’observer une grève de 72h reconductible à 96h. La grève dont le préavis a été déposé hier mardi 2 avril débutera le mercredi 17 avril prochain et s’achèvera le vendredi 19 avril à minuit. Elle sera reconduite à partir du lundi 22 avril au jeudi 25 avril 2024 à minuit, faute d’obtenir satisfaction ‘’entière’’ aux doléances du syndicat.
Se dirige-t-on vers une nouvelle paralysie du secteur bancaire ? En tout cas, une cessation du travail est en gestation. En vue d’exiger l’amélioration des conditions de ses salariés, le syndicat des banques, assurances et établissements financiers décident de quitter la table de négociation en observant une grève de 72h reconductible à 96h sur toute l’étendue du territoire nationale. Cette grève, faute de satisfaction ‘’entière’’ aux doléances du syndicat, débutera le mercredi 17 avril pour le vendredi 19 avril et se poursuivra à partir du lundi 22 avril jusqu’au jeudi 25 avril.
Le syndicat exige ‘’le respect de la liberté syndicale et le retour sans conditions et sans délai de tous les travailleurs licenciés ou renvoyés illégalement ; le retour des camarades licenciés au niveau de certaines stations, à PMU Mali et le rappel de leur salaire ; le retour sans délais et avec rappel des salaires des 158 travailleurs expulsés injustement pour des raisons de revendications à UBIPHARM depuis le 1er décembre 2023 et la satisfaction entière de leurs points de revendications légitimes’’
Le syndicat revendique également, ‘’l’arrêt immédiat de l’ingérence et des entraves de la direction générale de la BDM SA dans les activités du comité syndical ainsi que la reconnaissance sans condition du seul comité mis statutairement en place par le SYNABEF. L’ouverture sans délai des négociations autour des doléances déposées par le comité BDM SA’’.
‘’La régularisation des cas d’injustice’’
En outre, le SYNABEF réclame, ‘’le reclassement des travailleurs permanents de PMU Mali en fonction des diplômes ; la régularisation sans délais des CDD et des intérimaires en CDI dans toutes les entreprises conformément au code du travail, notamment à la BDM ; la mise en place de l’assurance décès et invalidité dans nos entreprises (notamment à la BDM)’’. Il exige également, ‘’le paiement sans délai des primes de scolarité, de tabaski, de noël alloué aux travailleurs permanents à tous les travailleurs régularisés ainsi que le paiement de la gratification à tous les travailleurs permanents, intérimaires et revendeurs conformément à la décision de la commission mise en place à cet effet’’
En outre, le comité syndical souhaite avoir gain de cause quant à la ‘’prise en charge immédiate des coulages des gérants par la facturation à la pompe et le remboursement des coulages supportés abusivement durant toute la période de leurs gérances et augmentation des marges à 40 FCFA par litre et par produit et l’intervention de l’Etat dans la fixation et la stabilisation de ces marges des produits pétroliers’’
Pour finir, le SYNABEF demande ‘’le respect des engagements’’ notamment, ‘’la mise en place d’une commission tripartite (SYNABEF, direction générale PMU Mali et revendeur) pour examiner et inscrire les travailleurs revendeurs à l’INPS et à l’AMO et l’instauration d’un plan de carrière dans l’ensemble de nos Entreprises”.
Adama Tembely/ ©️ Malikonews.com